Mobilisé-es pour nos salaires, nos emplois

et nos conditions de travail et d’études !

200 manifestant.e.s se sont réunis à Mende pour le dire haut et fort !

Les services publics sont le bien de toutes et tous,

la seule richesse de celles et ceux qui n’ont rien.

La réduction des inégalités sociales est indissociable

du développement des services publics.


La pandémie a montré l’utilité des services publics, mais aussi leur dégradation actuelle faute de moyens et de personnels, préjudiciable à toutes et tous quand ils ne peuvent plus accomplir leurs missions correctement. De plus, l’urgence climatique de plus en plus palpable impose une transition écologique rapide de la société. Il n’est pas possible pour engager cette transition de s’en remettre aveuglément au marché et aux entreprises privées, tournées vers la satisfaction immédiate de leurs intérêts particuliers.

Les services publics et leurs agents ont donc un rôle majeur à jouer en offrant à toutes les populations des services publics de qualité nécessaires à l’amélioration de leurs conditions de vie et à leur émancipation et en participant à la protection de la population des effets des changements climatiques tout en facilitant la transition vers un modèle social plus sobre et plus juste.

Le développement des services publics nécessite des emplois supplémentaires non délocalisables, avec des moyens adaptés pour accomplir les missions et avec des garanties statutaires assurant l’autonomie professionnelle des agents face aux pressions de toute nature dans le souci d’une même qualité de service pour tous les usagers.

Il faut donc renforcer la fonction publique par de meilleures conditions de travail et des rémunérations attractives.

A contrario des conditions de travail dégradées par les coupes budgétaires, des réorganisations incessantes des services, des suppressions d’emploi et de l’augmentation de la précarité, il faut organiser la titularisation des contractuels, abroger la journée de carence et rattraper toutes les pertes subies en nombre d’emplois pour améliorer les conditions de travail de chaque agent.

A contrario d’un management de plus en plus envahissant et la perte des garanties collectives de traitement équitable, il faut abroger la loi de Transformation de la Fonction publique de 2019 et redonner à chaque agent le sens du métier et des missions fondamentales du service public au service de tous les usagers.

A contrario des gels de rémunération, entraînant des pertes considérables de pouvoir d’achat et l’effondrement de l’attractivité des emplois publics, il faut une augmentation significative de la valeur du point d’indice et des mesures générales pour toutes et tous les agents permettant une augmentation significative du pouvoir d’achat.

Ceci ne pourra se faire que par d’autres choix politiques en rupture avec ceux menés depuis plusieurs décennies. Les services publics et les fonctions publiques sont au cœur de la construction d’une société plus égalitaire et plus solidaire. Le contexte actuel nécessite que chacune et chacun des agents soit porteur des revendications pour construire une autre politique publique dans ce domaine. L’action collective doit nous permettre de combattre la politique libérale de casse des services publics. Les semaines et mois à venir nous permettront collectivement de poser les bases d’un renouveau des services publics pour construire la société du XXI e siècle en rupture avec celle mise en œuvre par les milieux libéraux et conservateurs.