Plus de 300 manifestant.e.s à Mende en ce jour de mobilisation

Pour l’augmentation des salaires, des pensions et minima sociaux,

pour l’amélioration des conditions de vie et d’études,

pour la défense du droit de grève

ET 

pour sauver les Lycées Pro

La FSU, solidaire des salariés de la pétrochimie, condamne les réquisitions ordonnées par le gouvernement. Le droit de grève, pour les salariés du privé comme du public, est un droit garanti par la Constitution. Nous devons toutes et tous le défendre.
En ce milieu de journée, le ministre de l’Intérieur ose affirmer que les patrons des entreprises privées doivent, dans le contexte actuel, augmenter les salaires de leurs ouvriers et employés. Il reste toujours surprenant qu’un ministre de la République, faisant partie d’un gouvernement qui organise sciemment depuis six ans le gel des salaires de tous les fonctionnaires, puisse avancer de tels propos de donneur de leçons. Dans le contexte inflationniste actuel, ce gouvernement, dont ce ministre fait partie, n’a consenti qu’une revalorisation de 3,5% de la valeur du point d’indice
qui à ce jour est déjà consommée par la flambée des prix. Se plaçant dans l’acte de charité, ce gouvernement organise volontairement un nouveau recul du pouvoir de tous les agents publics, ce qui est totalement inacceptable pour la FSU.
Et le ministre de l’Education nationale, toujours très libéral, ose aussi affirmer que dans le cadre du PACTE, les personnels enseignants du second degré de l’EN seront revalorisés… s’ils surveillent les cours des collèges et des lycées. Ce ministre oublie-t-il qu’il existe des personnels d’éducation dans son ministère, les Assistants d’éducation qui sont recrutés et pour certains CDIsés, pour assurer, entre autres, cette mission ?
Dans le Fonction publique, la FSU exige du gouvernement une revalorisation immédiate et sans contrepartie de 10 % des salaires de tous les agents. La FSU revendique aussi une hausse des pensions pour tous les retraités de la Fonction publique. L’urgence appelle aussi l’instauration de l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes.
Pour la FSU, ce gouvernement doit rompre avec sa politique de dégradation des conditions de vie des plus modestes et doit cesser de mettre à mal les services publics comme il prévoit de le faire dans le cadre du projet de budget 2023 des ministères concernés. La FSU exige l’octroi des emplois et des moyens de financement nécessaires à la mise en œuvre des missions de service public au service de l’intérêt général plutôt que des lois de finances qui organisent volontairement l’austérité budgétaire, en prévoyant l’utilisation du 49.3 pour imposer sa décision à l’Assemblée
nationale.
Cette journée a été aussi celle de la formation initiale de la voie professionnelle qui, par la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel, serait totalement dynamitée. Avec des taux de grève majoritaire, ses personnels ont clairement signifié leur refus de cette loi et de ces conséquences catastrophiques en termes d’emplois (20 % des postes directement menacés dès la rentrée scolaire 2023).

Enfin, la FSU reste opposée à une nouvelle réforme régressive des régimes de retraite, à l’allongement de l’âge légal du droit au départ et des annuités requises pour une retraite à taux plein. La FSU réaffirme son attachement aux régimes de la Fonction publique qui doivent être maintenus et améliorés.
Cette journée de revendications fait suite à celle du 29 septembre et en appellera certainement d’autres dans les semaines à venir. Poursuivons la mobilisation et soyons encore plus nombreuses et nombreux lors des prochaines actions