300 personnes mobilisées à Mende

  • Pour une augmentation générale des salaires, des pensions et

    de la valeur du point d’indice.

  • Pour la taxation des superprofits des entreprises du secteur

    énergétique et pour des passes ferroviaires gratuits.

  • Pour une autre politique fiscale au profit des services publics et

    du financement de la transformation écologique.

  • Pour une réforme juste et solidaire de l’assurance chômage.

  • Pour une revalorisation significative des bourses scolaires

    et de l’ARS.

Prise de parole de la FSU

Pour les salaires et la justice sociale et écologique, luttons !
En grève le 29 septembre !

Alors que le gel de la valeur du point d’indice des agent-es de la fonction publique et la sous-indexation des pensions étaient des dogmes intouchables, le gouvernement a dû céder au mois de juillet dernier. Cependant la loi dite pouvoir d’achat a démontré la façon de gouverner de la nouvelle mandature : le gouvernement recherche des alliés politiques afin de mettre en place des mesures insuffisantes et non pérennes qui échappent à la socialisation et à la fiscalisation des revenus : des primes plutôt que salaires, des exonérations de cotisations, une attaque sur les 35h, la monétisation des RTT, le refus du blocage des prix, le refus d’une taxation sur les superprofits alors même que les multinationales affichent des profits indécents. Tout est fait politiquement pour privilégier la politique de l’offre et le capital car pour ce gouvernement le partage des richesses n’est pas une option.
Pour la FSU, il y a au contraire urgence à augmenter sans contrepartie tous les salaires de tous les agents via la revalorisation du point d’indice, afin de compenser les hausses de prix actuelles. L’inflation attendra bientôt les 7%, un taux qui pourrait même être encore plus important dans les mois à venir. Depuis l’an 2000, la baisse du pouvoir d’achat des agent-es de la Fonction publique est évaluée à 20%. Aujourd’hui, tous les personnels et en particulier les plus précaires (AESH, AED, catégories C), subissent dramatiquement et quotidiennement le contexte d’inflation.
Il est aisé de comprendre que l’annonce grandiloquente de la « hausse historique » de 3,5% du point d’indice a été et reste considérées autant comme un signe de mépris qu’une provocation alors que les services publics restent les protecteurs des populations face aux crises et aux conséquences extrêmes du réchauffement climatique que nous avons pu tous constater cet été. Le sens de responsabilité doit obliger nos gouvernants à anticiper les crises potentielles à venir et protéger les populations, notamment les plus vulnérables, en développant une réforme fiscale et en rétablissant des impôts redistributeurs des richesses, plutôt que d’aggraver une fiscalité qui assèche les comptes de l’Etat au profit des grandes entreprises au détriment des services publics
et du financement de la transformation écologique.

Pour la FSU, la situation impose une négociation sur l’ensemble des grilles de rémunération et de carrière intégrant des mesures pour permettre en particulier d’atteindre l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et une indexation du point d’indice sur les prix. C’est un enjeu de société, car il en va de l’attractivité des métiers de la fonction publique, et donc de l’existence de services publics répondant aux besoins de la population sur l’ensemble du territoire, ainsi que de la possibilité de vivre dignement de sa pension. Car c’est toute la fonction publique qui connaît une crise du recrutement sans précédent et face à la pénurie de personnel, le mode de travail dégradé devient la norme, entraînant alourdissement de la charge de travail,
glissements de tâches, polyvalence imposée et perte de sens des métiers. Cette dégradation accrue des conditions de travail fragilise le service rendu au public et écorne le contrat social qui lie la puissance publique à la population, faisant ainsi le lit des privatisations.
Face à un gouvernement qui annonce une nouvelle réforme des retraites qui exige de faire travailler davantage et qui pourrait conduire à amputer encore davantage le montant des pensions ; face à un gouvernement qui veut poursuivre la réforme de l’assurance chômage qui va à l’encontre du droit des travailleur-euses d’obtenir des indemnisations chômages justes ; face à un gouvernement qui veut durcir les conditions d’obtention du RSA pour affaiblir les conditions d’emploi de toutes et tous ; face à un gouvernement qui, par le biais de « débats » sur les projets d’écoles et d’établissement, met en place une logique de contractualisation des moyens alloués aux services publics ; la FSU, en recherchant toujours le cadre unitaire le plus large possible, reste force de proposition d’actions revendicatives et de mobilisations les plus massives possibles car pour la FSU, l’absence de justice sociale n’est pas admissible et le partage des richesses est essentiel