27 janvier 2022  

300 manifestants réunis à Mende

Pour l’augmentation générale des salaires et des pensions

et pour lutter contre la précarité



Prise de parole de la FSU48

Action interpro et AESH du 27 janvier 2022

Déclaration syndicale devant DSDEN en cours de manifestation

Dans le domaine de l’Education nationale, sur l’initiative de la FSU, l’intersyndicale a choisi de faire de cette journée une journée de mise en lumière des conditions de travail et de rémunération indignes des AESH.

Les AESH (accompagnant d’élèves en situation de handicap) sont le symbole de la précarité dans l’éducation nationale.

Majoritairement féminine, cette profession est le plus souvent exercée à temps partiel contraint, avec des contrats à durée déterminé pendant 6 ans et pour un salaire de misère en dessous de 800 euros mensuels.

Pourtant ces AESH sont les maillons essentiels de l’inclusion des élèves en situation de handicap.

Pour que l’exclusion des personnes porteuses de handicap ne commence plus à l’école,

Pour que les AESH ne subissent plus une précarité morale et financière indigne,

La FSU réclame pour les AESH :

  • La création d’un véritable statut de fonctionnaire de catégorie B

  • Des emplois à temps complet

  • Une Cdisation rapide après l’entrée dans l’emploi

  • Une vraie formation continue

  • L’arrêt des PIAL et la prise en compte des réels besoins des élèves en nombre d’heures d’accompagnement

L’inclusion des élèves en situation de handicap doit être une réalité, pour que cette inclusion soit efficace et systématique les droits des AESH doivent être respectés et étendus. Seule une prise en considération concrète, financière et statutaire des AESH pourra les mettre au centre du système éducatif et leur permettre d’exercer correctement leurs missions.


VIDEO : C’est tous ensemble qu’on va gagner !

VIDEO : C’est tous ensemble qu’il nous faut lutter !


Déclaration intersyndicale

Prise de parole CGT FO FSU Solidaire

Tout augmente, sauf les salaires ! 

Personne ne peut ignorer le contexte social et économique, les augmentations des produits de première nécessité, de l’énergie comme de l’alimentation et, finalement, du coût de la vie pour toutes et tous, jeunes, actifs, demandeurs d’emploi et retraités.

Personne n’ignore que seuls les salaires, les pensions et les aides et allocations continuent de stagner ou même de baisser au regard de l’inflation, de décrocher par rapport aux qualifications, dans le privé comme dans le public.

Les retraité.e.s, très massivement mobilisé.e.s, sont confrontés à une illusoire réponse pour une augmentation immédiate de leurs pensions, retraites de base et retraites complémentaires, dont la dernière revalorisation a été plafonnée à un niveau très inférieur à l’inflation.

La jeunesse, confrontée à une grande précarité de vie et de travail, à la pauvreté, accentuées par la crise sanitaire, économique et sociale, doit obtenir une réponse à l’encontre des réformes libérales de l’éducation, de la formation, et de l’assurance chômage décidées par le gouvernement

C’est bien les salaires eux-mêmes qui doivent augmenter, pas le montant de primes individuelles, qui créent de fortes disparités entre salariés. Après une revalorisation urgente à obtenir immédiatement, la valeur du point d’indice des fonctionnaires devra augmenter chaque année.

La hausse régulière des salaires contribue, par la consommation des salariés, à la croissance économique. Elle favorise ainsi le développement de l’activité et de l’emploi.

La question de l’égalité salariale entre les hommes et les femmes doit être prise en compte dans toutes les négociations salariales. Les employeurs doivent respecter le principe « à travail égal, salaire égal »

Les salariés du privé sont confrontés trop souvent à des négociations salariales en-deçà de l’inflation ceux du public sont confrontés au gel du point d’indice et subissent une baisse de pouvoir d’achat de 23% depuis 2000

Pour autant nos revendications ne se limitent pas aux seuls salaires : la défense de la protection sociale, de la retraite, des services publics, du code du travail, des conditions de travail, est liée à celle des salaires parce qu’elle est la conséquence de politiques successives de baisse du coût du travail par le gel des salaires, l’exonération des cotisations sociales, par les suppressions de postes et les licenciements… Avec comme seule conséquence la hausse des profits et de la spéculation.

Les conflits locaux qui se multiplient dans les différents secteurs montrent de plus en plus l’exaspération des salariés confrontés à toujours plus d’injustice et d’inégalités.

Face à cette situation, l’heure n’est pas à la trêve… l’heure est à la mobilisation et à l’action ! C’est le moment de tout mettre en œuvre pour réussir cette journée interprofessionnelle de grève et de manifestation !