Mobilisation du 7 Février

Des rassemblements organisés sur tout le département

A Mende

A Florac,

A Saint Chély d’Apcher,

A Langogne,

Ainsi qu’à Marvejols,

 

Prise de parole FSU48 07 février

Ce gouvernement devrait faire attention, car plus il s’obstine, plus on est en grève, plus on manifeste.

Et plus la mobilisation dure, plus nous décortiquons son projet de loi, plus nous sommes contre, et plus nous sommes nombreux à être contre !

Le nombre de personnes contre ce projet est passé de 60 % début janvier à plus de 72 % aujourd’hui.

Et plus dangereux peut-être pour le pouvoir : on créé à nouveau du lien, on se parle, on se reparle, de nos salaires, de la vie chère, de nos conditions de travail, des services publics saccagés,

Ce gouvernement devrait faire attention car dans cette mobilisation tout ressort :

  • Le souvenir pour les premiers de cordées et les premières de corvées d’avoir tenu bon au plus fort de la crise sanitaire et la colère d’avoir reçu en retour des clopinettes
  • Nos salaires qui n’augmentent pas, nos fins de mois sont de plus en plus difficiles
  • Les femmes toujours moins payées, plus précarisées, moins pensionnées mais qui seraient les plus impactées par cette réforme injuste et injustifiée
  • Les chômeurs qui voient leur indemnité réduire comme peau de chagrin alors que les 42 milliardaires en France ont vu leur fortune multipliée par 4 en 10 ans
  • Les jeunes précarisés et sacrifiés sur l’autel de Parcours sup mais aussi de la rentabilité avec la réforme de la voie professionnelle
  • Ce gouvernement qui laisse mourir les services publics, l’hôpital et l’école alors qu’il dépense un pognon de dingue pour le bien-être des entreprises et de leurs actionnaires qui ne créent pas d’emploi
  • Nos métiers qui sont devenus de plus en plus précaires, de plus en plus durs, de plus en plus denses, nos rythmes de vie de plus en plus malmenés

Tout cela est d’une violence terrible.

Ce gouvernement devrait faire attention quand il nous prend pour des imbéciles qui sont incapables de calculer que 1200 euros brut de retraite minimum, c’est 936 net donc bien en dessous du seuil de pauvreté qui est à 1100 euros.

« Le report à 64 ans de l’âge de départ à la retraite n’est pas négociable » nous dit Elisabeth Borne. Ces propos dans la bouche d’une première ministre sont insultants. Une ministre qui ne veut pas négocier, qui ne voit pas les millions de manifestant.es, qui ignore que 90 % des salarié.es sont contre cette réforme, qui ferme les yeux sur la pétition intersyndicale qui approche du million de signataires doit céder sa place. Ce ne sont pas les clopinettes annoncées ce week-end pour les travailleurs qui ont commencé entre 20 et 21 ans qui feront reculer la mobilisation.

Elisabeth Borne devrait se souvenir d’un autre premier Ministre, en 1995. La rue, la grève, les blocages l’avaient obligé à retirer son projet et à démissionner

Ce gouvernement devrait faire attention, car aujourd’hui dans notre lutte pour une autre réforme des retraites, conquis social gagné de haute lutte, nous posons les jalons d’une autre société : plus juste, plus équitable, plus bienveillante, plus solidaire, plus respectueuse de la planète et de ses habitants.

Et quand on est unis et si nombreux et nombreuses, ça devient possible.
Ensemble on continue, ensemble on va gagner
.

Bonne manifestation à toutes et tous aujourd’hui et soyons encore plus nombreux

samedi 11 février à Mende,

rendez-vous à 10h30 sur le Foirail.