Comme il est de coutume, quand un nouveau représentant du Ministère de l’Education Nationale prend ses fonctions sur notre département, la section départementale de la FSU Lozère a été reçue en audience pour « prendre contact » mais aussi pour cibler les problèmes importants.

A l’occasion de cette audience, la délégation FSU composée de Nathalie Perret (Snuipp FSU et Co-SD FSU), de François Robin (SNEP FSU et membre du bureau départemental fédéral), d’Hervé Fumel (SNES FSU et Co-SD FSU) et de Mélanie Azaïs (SNES FSU) a pu faire valoir son point de vue et ses craintes sur différents points :

Sur la « Convention Ruralité », rédigée par le précédent inspecteur d’académie, après avoir été validée par la rectrice elle devrait être soumise aux potentiels contractants lozériens tels que la Présidente du Conseil Départemental, le Député. Mais la FSU a rappelé l’engagement du précédent DASEN de la présenter voire la soumettre à tous les acteurs de l’école publique. Nous avons donc pris bonne note de la tenue en janvier d’une réunion informelle sur le sujet avec les organisations syndicales. .

Concernant les collèges, nous avons pu dénoncer les fondements et la mise en œuvre de la réforme qui aboutit à créer autant de réformes qu’il y a de collèges. Nous avons pointé la mise à mal des enseignements optionnels (en particulier pour les langues anciennes et l’Occitan) et l’état d’épuisement général des collègues qui doivent mettre en œuvre 4 années de nouveaux programmes, une nouvelle réforme de l’évaluation, de nouveaux bulletins scolaires et la réforme du DNB. Pour l’IA DASEN, le bulletin scolaire doit être le plus simple possible et il faut se saisir de façon raisonnable de son remplissage (en cela la consigne académique du SNES FSU est extrêmement pertinente à ce propos cf : http://www.montpellier.snes.edu/Rentree-en-college-de-la.html). Il nous a aussi indiqué que pour la préparation de la rentrée 2017, les logiques de 2016 resteraient en œuvre, laissant le champ à l’autonomie des établissements (« les réponses locales sont les meilleures ») pour choisir entre options et dédoublements dans le cadre de dotations globales horaires définies au niveau académique. Cette réponse ne peut nous satisfaire car, à courts termes, elle peut provoquer une véritable balkanisation de l’offre scolaire au niveau départemental alors qu’il a fallu une quinzaine d’années de pression syndicale FSU pour arriver à rendre, par exemple, l’enseignement possible du Latin dans tous les collèges lozériens…

Nous avons ensuite alerter sur l’inégalité croissante de l’offre de formation en lycées (technologiques et professionnels surtout) et en post bac au profit de l’enseignement privé sous contrat. Nous avons demandé un rééquilibrage au profit de l’enseignement public en indiquant à l’IA-DASEN de porter et défendre auprès de Mme le Recteur les projets d’ouverture du BTS PME-PMI sur le lycée Peytavin et de relancer le projet de formation DCG sur le lycée Chaptal.

Nous avons clairement signalé la nécessité absolue de conserver la 6e classe de seconde au lycée Chaptal à la rentrée 2017.

Nous avons abordé le problème du remplacement des personnels dans le second degré et nous avons dû indiquer à notre interlocuteur que la solution ne serait pas une meilleure mise en œuvre du protocole de remplacement de courte durée dans les établissements, mais un vrai travail de prospective des besoins de remplacement départementaux pour influer sur le nombre de TZR et contractuels sur la zone de remplacement lozérienne.

Enfin, nous avons très clairement indiqué les dangers que fait peser la situation actuelle du CRUP Lozère sur le devenir de ce service et sur le devenir de la FDE ESPE de Mende

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Nous avons pu noter avec satisfaction que le nouvel IA-DASEN de la Lozère accepte de maintenir le groupe de travail (GT) départemental sur les créations-suppressions-modifications de postes en collèges. Ce GT nous permettant, tous les ans, de développer des propositions d’ouvertures de postes.

La délégation FSU Lozère.

Source: fsu48