Le jeudi 17 mars 2022,
A l’appel des organisations syndicales lozériennes
CGT, FSU, Solidaires et UNSA
Rassemblement à Mende
Pour exiger :
Une revalorisation immédiate de l’ensemble des salaires dans le secteur privé et des traitements dans la fonction publique, en commençant par les plus bas salaires.
Une forte augmentation du SMIC, de la valeur du point d’indice, des bourses pour les étudiants et des pensions pour les retraités.
La mise en œuvre de l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes.
Prise de parole de la FSU
Les quelques mesures que le gouvernement déclenche ou promet, opportunément à quelques semaines d’une élection politique importante ou celles qu’il a prises sous la contrainte de la crise sanitaire (comme le Ségur de la Santé par exemple), ne peuvent faire oublier son vrai bilan.
Le bilan du gouvernement :
À peine arrivé aux responsabilités en 2017, le gouvernement décale d’un an l’application des mesures de carrière du protocole PPCR qui revalorisait les grilles : ce qui devait s’appliquer en 2018 s’est appliqué en 2019…
Et c’est avec une détermination acharnée que le gouvernement a maintenu le gel de la valeur du point d’indice.
Au total, cinq années durant, c’est une politique contre les rémunérations des agent-es de la fonction publique qui a été conduite !
Les promesses n’engagent que celles et ceux qui y croient.
Le résultat est consternant :
Perte de pouvoir d’achat pour toutes et tous !
Les premiers échelons de la catégorie C sont engloutis par les évolutions du SMIC… La catégorie B commence au SMIC… La catégorie A-type débute à 1,16 SMIC…
Difficulté à recruter tant l’attractivité des carrières de la Fonction publique s’érode
Développement des indemnités, inégalitaires entre les personnels, inégalitaires entre les femmes et les hommes, et qui ne comptent quasiment pas pour la retraite…
Et les collègues retraité-es, parce que leurs pensions ne sont pas revalorisées pour faire face à l’inflation, voient aussi leur pouvoir d’achat fondre et seront en action le jeudi 24 mars en manifestant à Montpellier. Pour sortir de cette situation qui dégrade les conditions de vie des personnels, ce sont des mesures d’ampleur qu’il faut gagner !
la FSU revendique immédiatement :
Une revalorisation générale des grilles et des carrières, maintenant !
Cela passe par une attribution immédiate de 70 points sur l’ensemble de la grille indiciaire et l’ouverture sans délai d’une négociation pour revaloriser les carrières et permettre des déroulements sans obstacle pour garantir leur attractivité.
Un plan de revalorisation immédiat pour le point d’indice afin de contrer l’inflation et rattraper les pertes subies pour préserver et améliorer le pouvoir d’achat de tous les personnels !
la résorption de tous les facteurs d’inégalités salariales et de déroulement de carrière entre les femmes et les hommes : l’égalité, c’est maintenant !
Ça suffit ! Assez de perte de pouvoir d’achat !