Pour l’avenir de la Fonction publique et de ses agents !
L’importante journée d’action et de grève des agents de la Fonction publique du 9 mai dernier à l’appel des organisations syndicales départementales a permis de dénoncer le projet de loi de transformation de la Fonction publique lourd de conséquences négatives tant pour les agents que pour les usagers et les citoyens.
Les annonces récentes sur les 120 000 suppressions d’emploi qui ne seraient plus l’objectif du gouvernement et sur la mise en place d’une prime de précarité constituent des inflexions positives à mettre au compte de la large unité syndicale et de la mobilisation de cette journée d’action et de revendication du 9 mai.
Mais, sur l’essentiel de la loi, le gouvernement n’a pas répondu aux légitimes inquiétudes des organisations syndicales sur, par exemple, les nouvelles instances de dialogue social prévues ou encore sur le recours accru au contrat et la mise à mal des instances paritaires. De plus, le gouvernement ne tient aucunement compte de leurs propositions.
A la veille d’un rendez-vous salarial, les organisations syndicales exigent une politique salariale qui permette de reconnaître mieux le travail, les qualifications et l’engagement professionnel de tous les agents. Elles revendiquent une amélioration des salaires de tous les agents qui passe par le dégel du point d’indice et des mesures générales ainsi que par la suppression du jour de carence.
Les organisations syndicales départementales CFTC, CGT, FSU, Solidaires et UNSA de la Fonction publique affirment de nouveau leur attachement aux valeurs du service public et à une Fonction publique au service de toutes et tous, porteuse de l’intérêt général. Elles dénoncent le nouveau passage en force du gouvernement et continuent d’affirmer que la loi de transformation de la fonction publique est une loi de destruction de la fonction publique.
Mende, le 29 mai 2019