Le SNE-FSU48 communique :
le PLF 2025 façon Bayrou, sous couvert de soi disant avancées ou disons de moindres reculs, s’annonce pire que celui du gouvernement Barnier. En effet, nous le craignions, cela se confirme : la ministre Pannier-Runacher maintient son amendement déjà porté sous le précédent gouvernement, juste avant sa censure, pour faire peser a minima un effort de réduction de -7ETP sur les parcs nationaux, mais la note pourrait être plus élevée encore pour nos établissements, car la rumeur d’une baisse de 5% du budget des opérateurs circule.
Nous saisissons également les parlementaires dans l’espoir de les mobiliser pour contrer ce funeste recul. Tenons-nous prêt·es à agir !
Retrouvez notre communiqué de presse et le courrier pour les parcs nationaux ici :
Le discours de politique générale de François Bayrou a gravement remis en cause le travail des agent·es de l’OFB. Ne faisant que respecter et faire respecter le droit, les agent·es sont accusé·es de commettre une « faute ». Il·elles sont profondément écœuré·es par ces accusations publiques, qui ajoutent à leur mal-être et à leur difficulté à continuer de travailler depuis les pressions exercées par les syndicats agricoles majoritaires sur leur établissement, leur quotidien de travail voire, pour certains, leur vie personnelle. Les dénigrements vont bon train parmi les représentants politiques et les voix de soutien sont trop rares pour ces agent·es public·ques.
Relativement épargné·es pour l’instant, nous sommes cependant indirectement et, pour partie, directement touché·es. Une large intersyndicale appelle à « ne plus réaliser aucune mission de police », « ne plus effectuer aucune mission, quelle qu’elle soit, vers le monde agricole » ou encore à « stopper toutes les missions d’appui technique vers les services de l’État, les établissements publics et les collectivités territoriales » « jusqu’à ce que le Premier ministre fasse des excuses publiques, reconnaisse la nécessité des missions de l’OFB et soutienne les actions de police de l’environnement ».
La régression du droit environnemental, de la préservation de la biodiversité, est à l’œuvre, étrangement, en cette période qui appelle tout le contraire : nous sommes tous·es concerné·es.
Tous·tes solidaires !