COMMUNIQUE DE PRESSE

Mende, le 22 mars 2021

La FSU 48 soutient l’action départementale engagée pour la défense des activités culturelles et l’ouverture de tous les espaces culturels au public.

Face à la position gouvernementale dogmatique, après deux manifestations, les 4 et 13 mars, un collectif d’artistes et de personnels des lieux culturels du département occupe le théâtre de Mende depuis le 16 mars et s’est engagé dans une action durable visant « la réouverture des lieux de culture » qui sont des lieux de pensées, et exigeant, entre autres revendications, le retrait du projet de réforme de l’assurance chômage.
Cette action s’inscrit dans le contexte qui, depuis plus d’un an, met à mal l’ensemble des acteurs du monde culturel (artistes, technicien-nes ou médiateur-trices du monde du spectacle comme du champ patrimonial). Il s’oppose aux choix du gouvernement, tous fondés sur une obsession économique, qui l’amènent à réduire la situation des intermittent-es et des festivals aux seules aides financières (en oubliant en outre totalement une foule de précaires CDD ou indépendant-es).
Alors que les magasins sont ouverts, tous les théâtres, cinémas, musées et monuments demeurent fermés par injonction gouvernementale au motif de leur dangerosité en contexte de pandémie. Or, la grande majorité de ces lieux de culture ont su prendre des mesures de protection garantissant un haut niveau de sécurité. Cette fermeture imposée prive aussi l’ensemble des citoyen-nes d’éléments de culture d’autant plus essentiels en cette période de crise sanitaire.
Pour la FSU48, la culture est un besoin essentiel à la société.

De fait, la FSU48 soutient cette action départementale et réclame la réouverture de tous les lieux culturels qui ont la capacité d’organiser un accueil dans des conditions de sécurité correctes (port du masque, distanciation de sécurité) pour le public et pour les personnels, sous réserve d’un avis préalable des CHSCT ou CSE locaux.

La FSU48 s’associe aux syndicats du spectacle pour réclamer :

  • une deuxième année blanche pour les intermittent-es,
  • la prise en compte de tou-tes les acteur-trices du champ culturel, quels que soient leurs statuts,
  • le retrait du projet de réforme de l’assurance chômage