Les représentants des personnels de la FSU Lozère ne siégeront pas au Comité technique spécial départemental (CTSD) second degré convoqué ce vendredi 7 février par l’IA-DASEN de la Lozère, comme ont pu le faire les élus FSU pour le Comité technique académique du 3 février.

Les raisons du boycott de cette instance par la FSU Lozère (majoritaire dans cette instance) sont multiples :

Engagée dans le mouvement social et intersyndical contre le projet de réforme destructeur de la retraite par points, la FSU Lozère constate que la négociation est refusée par le Président Macron et le premier Ministre qui ont décidé de passer en force. Elle demande le retrait de ce projet et l’ouverture de négociations pour améliorer le système actuel de retraites par répartition.

– – Depuis le 1er janvier 2020, la loi dite de « modernisation de la fonction publique » est mise en œuvre mettant à mal le paritarisme et la défense des intérêts matériels et moraux (mutations, promotions) de tous les fonctionnaires par des représentants des personnels élus dans des Commissions paritaires. La FSU Lozère continue de demander l’abrogation de cette loi et des lignes directrices de gestion académique qui en découlent.

Face aux besoins urgents de moyens pour améliorer les conditions d’enseignement dans les collèges et les lycées, le Ministre Blanquer fait le choix de supprimer 440 postes d’enseignants dans le second degré et de ne créer aucun poste d’éducation dans un contexte de hausse démographique importante et d’ouvertures de nouveaux établissements. Par ce choix budgétaire, les conditions de travail de tous les élèves et des personnels sont de plus en plus contraintes dans tous les établissements.

Face au mépris et à la politique éducative désastreuse du ministre Blanquer provoquant, en particulier, le chaos dans les lycées depuis la rentrée de septembre 2019 à cause de la réforme des lycées imposée par le ministre mais rejetée par la grande majorité des personnels, la FSU Lozère continue de demander le retrait de cette réforme et la mise en œuvre d’une autre politique éducative pour les lycéens.

Mende, le 6 février 2020