De l’avis général, la pandémie est loin d’être sous contrôle et tout le monde craint une “deuxième vague” avec un risque possible d’isolement voire même de reconfinement dans certains territoires. En Italie ou encore au Portugal la réouverture des écoles n’est programmée qu’en septembre. Ainsi, à ce jour, rien ne garantit que les conditions de sécurité sanitaire suffisantes seront réunies en France le 11 mai pour les agent-es des services publics, les enfants et leurs familles.
Les agent-es techniques des collèges et des lycées, les ATSEM, les agent-es de service, les personnels administratifs, les auxiliaires de vie scolaire, les animateurtrices, les enseignant-es, les travailleur-ses sociaux-les, les infirmier-es… seront directement exposé-es et prendront ainsi tout comme l’ensemble des personnels des crèches, auxiliaires de puériculture, EJE, puéricultrices ou encore assistantes maternelles ou familiales, le risque potentiel d’être contaminé-es et de contaminer leurs collègues de travail et/ou leur entourage.
C’est pourquoi, la FSU continue d’exiger, avant toute décision de réouverture effective des crèches, des établissements scolaires et des équipements sportifs, des garanties des employeurs publics, dont la responsabilité est clairement engagée, concernant :
Les personnels et leurs représentants doivent être consultés ! C’est pourquoi, nous exigeons également que les CHSCT comme les Commissions Hygiène et Sécurité soient réunis. Ils doivent avoir à leur ordre du jour l’examen des conditions matérielles et organisationnelles de la reprise.
La reprise de l’activité économique ne justifie pas de mettre en péril non seulement la santé des agent-es publics, mais également celle des usagers et de la société toute entière !
Les Lilas, le 29 avril 2020